Chloroquine: les dangers de l’automédication

 

Aucun médicament n’est dénué d’effets indésirables, et l’hydroxychloroquine n’échappe pas à la règle. Utilisée depuis longtemps et sous contrôle médical étroit dans des maladies auto-immunes (lupus, polyarthrite rhumatoïde) et les lucites (allergies au soleil), l’hydroxychloroquine est revenue sur le devant de la scène suite à plusieurs déclarations du Pr Didier Raoult, directeur de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection (IHU). Le chercheur marseillais, instigateur de deux études très critiquées, affirme que l’hydroxychloroquine associée à l’azithromicine, est efficace contre le Covid-19.

Des cas de “troubles cardiaques graves” ont été observés en Nouvelle-Aquitaine après la prise, sans prescription, d’hydroxychloroquine. Ce dernier augmente le risque de troubles cardiaques appelés torsades de pointe, une variété de tachycardie ventriculaire qui peut être fatale.

 

Pourquoi  ne devrons-nous pas utiliser la chloroquine sans prescription ?

Étourdissements, malaises, palpitations ont mené aux urgences des patients qui avaient pris le traitement en automédication. Aucun décès n’a été déclaré. La nature des troubles observés a d’emblée orienté vers une origine médicamenteuse. «L’hydroxychloroquine augmente le risque de troubles cardiaques appelés torsades de pointe, une variété de tachycardie ventriculaire qui peut être fatale». Un risque majoré lorsqu’elle est prise avec d’autres traitements (anti-arythmiques, certains antidépresseurs et neuroleptiques, mais aussi certains anti-infectieux comme l’azithromicine). Autre facteur de risque: une baisse de potassium dans le sang, notamment due à la prise d’un diurétique pour traiter une insuffisance cardiaque. Or «il a été observé que l’infection au Covid-19 peut faire baisser le potassium.

Quelques conseils pour une automédication raisonnée 

Les personnes souhaitant recourir à l’automédication malgré ses potentiels dangers doivent suivre quelques conseils et recommandations afin de limiter les risques d’aggravation de leur état. On retiendra ainsi qu’il faut :

  • demander conseil à un pharmacien avant d’acheter un médicament ou d’utiliser un médicament de son armoire à pharmacie,
  • respecter la posologie indiquée dans la notice,
  • respecter les conditions de prise du médicament. Avant le repas ? Le matin ? Le soir ? En dehors des heures de repas ? Prenez le médicament dans les conditions préconisées par le fabricant,
  • éviter de prendre plusieurs médicaments en même temps pour éviter les effets indésirables (on parle d’interactions médicamenteuses),
  • prendre connaissance des effets secondaires du médicament ainsi que des contre-indications. Cela est d’autant plus important pour les enfants, les femmes enceintes et les personnes souffrant d’allergies ou d’affections particulières,
  • vérifier la date limite d’utilisation indiquée sur l’emballage lorsque l’on utilise un médicament de son armoire à pharmacie personnelle,
  • utiliser l’automédication sur une période courte. Si les symptômes persistent, il est préférable de consulter un médecin.

Médicaments de la rue

Médicaments de la rue : ampleur et danger

Les médicaments de la rue provoquent chaque année la mort de plus de 100 000 personnes en Afrique. On y trouve toutes sortes de remèdes, des anti-douleurs classiques aux antipaludéens en passant par les antibiotiques. En Centrafrique, ce commerce est devenu un véritable business florissant au détriment de la santé des consommateurs.

Coronavirus (Covid-19) : comment se préparer à la maison ?

Le bilan des cas avérés de coronavirus ne cesse d’augmenter. L’inquiétude grandit et l’on a tendance à se ruer dans les pharmacies pour s’équiper de masques respiratoires et de solutions hydro alcooliques, ce qui conduit à des pénuries.

Que faire?

Bien évidemment protégez-vous et protégez les autres en restant chez vous, tout en étant ‎informé des éléments essentiels et en prenant les ‎précautions adaptées. Suivez les conseils de ‎l’organisme de santé publique du lieu où vous vivez. ‎Mais
avec les besoins quotidiens nous sommes parfois obligés de sortir et d’être en contact avec d’autres personnes. Dans ce cas de figure, et selon la gravité du virus, il existe une seul méthode qui fonctionne pour ne pas succomber au corona virus. Il s’agit de booster son système immunitaire.

De quoi s’agit-il réellement?

De manière général, c’est notre système immunitaire qui nous protège des virus. C’est pourquoi les personnes les plus touchées sont les personnes qui avaient déjà un système immunitaire fragiles : personnes âgées, les malades, les fumeurs, les alcooliques etc… Donc il faut absolument renforcer son système immunitaire afin que notre corps puisse se défendre naturellement contre le corona virus et ce sans aucun médicament.

Comment booster son système immunitaire?

Il y a plusieurs façons possibles mais en gros il y a trois piliers principaux.

Le premier pilier est le sommeil.

En effet en dormant notre organisme a le temps de récupérer des agressions (pollution,) et à tendance à être plus fort. De manière général 7 à 8 h suffisent mais il faut dormir plus, entre 9 et 10h par nuit pour agir bénéfiquement sur le système immunitaire. En plus de la quantité il faut améliorer la qualité de votre sommeil. Donc il faut s’habituer à dormir plus tôt, méditer… Cela vous permettra d’être plus en forme et plus productif.

Le Second pilier l’alimentation.

En effet ce que l’on consomme peut soit vous aidez à booster vos défenses ou au contraire les affaiblir. Il faut éviter de consommer trop gras, trop sucrés, trop salés. Eviter la cigarette, l’alcool, et même le café. Il faut consommer des produits qui ne sont pas composés de calories vides, des produits bios, plus de légumes et de fruits. Boire beaucoup d’eau. Et surtout faire une cure avec de la vitamine C et du zinc.

Le troisième pilier est le sport

Il est fortement recommandé de faire du sport car cela aide à éliminer les toxines, et a un effet positif sur le bien-être physique et mental. Même en étant chez soi, vous pouvez faire des pompes, des abdos, du gainage. Dans tous les cas si vous avez transpiré c’est que vous avez fait une bonne séance. Prendre une douche froide par la suite.

Appliquez tous cela vous permettra de mener une vie scène et d’être parer pour vivre sans peur.

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Coronavirus : L’essentiel sur le Covid-19

Le Covid-19 (anciennement appelé 2019-nCoV), est apparu en Chine, fin décembre 2019. Il appartient à une grande famille de virus, les coronavirus. Leur nom signifie “virus en couronne” et vient du fait qu’ils possèdent tous un aspect en forme de couronne lorsqu’ils sont observés au microscope. Il s’agit de virus causant des maladies émergentes, c’est-à-dire des infections nouvelles dues à des modifications ou à des mutations du virus.

Comment se transmettent les coronavirus émergents ?
Les coronavirus sont d’origine animale : une espèce (“réservoir”) héberge un virus sans être malade et le transmet à une autre espèce, qui le transmet ensuite à l’homme.
La maladie se transmet d’homme à homme par les postillons (gouttelettes de salive) projetés en toussant ou en éternuant. Il faut donc des contacts étroits et prolongés pour la transmettre (famille, même chambre d’hôpital ou d’internat) ou avoir eu un contact à moins de 1 mètre du malade, en l’absence de mesures de protection efficaces. Un des facteurs de transmission les plus importants semble être le contact avec des mains non lavées.
Toucher un objet ou une surface avec le virus dessus, puis toucher la bouche, le nez ou les yeux avant de se laver les mains peut aussi transmettre le coronavirus. Enfin, plus rarement la contamination peut se faire par contact fécal. Les études menées à ce jour semblent indiquer que le virus responsable de la COVID-19 est principalement transmissible par contact avec des gouttelettes respiratoires, plutôt que par voie aérienne.

Durée d’incubation
La durée moyenne d’incubation est de 6 jours avec une durée maximale de 10 à 14 jours.

Quels sont les symptômes du Covid-19 ?
Les symptômes les plus courants du virus sont la fièvre, la fatigue ou une toux sèche. Certaines personnes peuvent également souffrir de courbatures, de maux de tête, d’une sensation d’oppression ou d’essoufflement. Plus gravement il peut provoquer des maladies respiratoires des voies inférieures comme la pneumonie ou la bronchite, particulièrement chez les personnes atteintes d’une maladie cardio-pulmonaire, chez celles dont le système immunitaire est affaibli et les personnes âgées.

Comment se fait le diagnostic ?
Un test diagnostic du coronavirus COVID-19 est effectué, dans tous les établissements de santé de références (Institut Pasteur de Dakar) en cas de suspicion de la maladie validée par le SAMU et par un infectiologue référent. Ce test concerne toute personne présentant des signes de syndrome de détresse respiratoire aiguë pour laquelle aucune étiologie n’a pu être identifiée, sans notion de voyage/séjour dans une zone d’exposition à risque ou de contact étroit avec un cas confirmé de Covid-19. Par ailleurs, la définition d’un contact étroit inclut désormais tout contact à partir de 24 heures précédant l’apparition des symptômes d’un cas confirmé de Covid-19.

Mesures de protection pour tous
Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l’OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales. Des cas de COVID-19 se sont produits dans de nombreux pays et plusieurs pays ont été touchés par des flambées. En Chine et dans certains autres pays, les autorités sont parvenues à ralentir ou à enrayer la progression de la flambée. Toutefois, l’évolution de la situation est imprévisible et vous devez donc vous tenir régulièrement informé.
Vous pouvez réduire le risque d’être infecté ou de propager la COVID-19 en prenant quelques précautions simples :
• Se laver fréquemment et soigneusement les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon. Ce geste, tue le virus s’il est présent sur vos mains.
• Utiliser des mouchoirs à usage unique ;
• Porter un masque quand on est malade, son efficacité n’ayant pas été démontrée sur les personnes non malades.
• Maintenir une distance d’au moins un mètre avec les autres personnes qui toussent ou qui éternuent. Lorsqu’une personne tousse ou éternue, elle projette de petites gouttelettes qui peuvent contenir le virus. Si vous êtes trop près, vous pouvez inhaler ces gouttelettes et donc le virus responsable de la COVID-19 si la personne qui tousse en est porteuse.
• Éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche. Les mains sont en contact avec de nombreuses surfaces qui peuvent être contaminées par le virus. Si vous vous touchez les yeux, le nez ou la bouche, le virus peut pénétrer dans votre organisme et vous pouvez tomber malade.
• Veillez à respecter les règles d’hygiène respiratoire et à ce que les personnes autour de vous en fassent autant. En cas de toux ou d’éternuement, il faut se couvrir la bouche et le nez avec le pli du coude, ou avec un mouchoir et jeter le mouchoir immédiatement après.
• Si vous ne vous sentez pas bien, restez chez vous. En cas de fièvre, de toux et de dyspnée, consultez un médecin après l’avoir appelé. Suivez les instructions des autorités sanitaires locales.
• Informez-vous constamment pour savoir quelles sont les villes ou les zones où la COVID-19 se propage à grande échelle. Si possible, évitez de voyager, en particulier si vous êtes âgé ou diabétique ou si vous avez une maladie cardiaque ou pulmonaire.

Les personnes revenant d’une zone à risque (Chine, Hong Kong, Macao, Singapour, Corée du Sud, Iran, régions de Lombardie et de Vénétie en Italie), elles, doivent pendant les 14 jours suivant leur retour :
• Surveiller leur température 2 fois par jour ;surveiller l’apparition de symptômes d’infection respiratoire (toux, difficultés à respirer…) ;
• Porter un masque chirurgical lorsqu’elles sont en face d’une autre personne et lorsqu’elles doivent sortir ;
• Se laver les mains régulièrement ou utiliser une solution hydro alcoolique ;
• Eviter tout contact avec les personnes fragiles (femmes enceintes, malades chroniques, personnes âgées…) ;
• Eviter de fréquenter des lieux où se trouvent des personnes fragiles (hôpitaux, maternités, structures d’hébergement pour personnes âgées…) ;
• Éviter toute sortie non indispensable (grands rassemblements, restaurants, cinéma…) ;
• Travailleurs/étudiants : dans la mesure du possible, privilégier le télétravail et éviter les contacts proches (réunions, ascenseurs, cantine…) ;
• Les enfants, collégiens, lycéens ne doivent pas être envoyés à la crèche, à l’école, au collège ou au lycée, compte tenu de la difficulté à porter un masque toute la journée.

Certains remèdes occidentaux, traditionnels ou domestiques peuvent apporter du confort et soulager les symptômes de la COVID-19 mais rien ne prouve que les médicaments actuels permettent de prévenir ou de guérir la maladie. L’OMS ne recommande de prendre aucun médicament, y compris les antibiotiques, en automédication pour prévenir ou guérir la COVID-19.

Existe-t-il un vaccin contre le Covid-19 ?
Les vaccins contre la pneumonie , comme le vaccin antipneumococcique et le vaccin contre Haemophilus influenza type B (Hib), ne protègent malheureusement pas contre le coronavirus. Le Covid-19 est tellement nouveau et spécifique qu’il faut élaborer un vaccin qui lui est propre. Des dizaines d’essais cliniques sont actuellement en cours.

Comment traiter une infection au nouveau coronavirus ?
Le traitement est dit symptomatique (il vise à soulager les symptômes) : médicaments contre la fièvre (antipyrétiques)… Dans les formes sévères, les personnes malades peuvent recevoir des antibiotiques lorsqu’une co-infection bactérienne est présente, être mises sous assistance respiratoire…
Des médicaments ayant fait leurs preuves dans le traitement d’autres maladies, notamment virales, sont actuellement testées contre le coronavirus. La piste d’un traitement à base de chloroquine, utilisée contre le paludisme, a été avancée fin février par le Pr Didier Raoult, directeur de l’Institut Méditerranée Infection à Marseille. Ce dernier s’appuie sur les travaux de trois chercheurs chinois publiés dans la revue BioScience Trends et menés sur des cellules cultivées in vitro. Des tests et essais cliniques impliquant des patients infectés doivent encore être effectués.
Quant au développement d’un médicament antiviral spécifique au Covid-19, les recherches sont en cours, mais il faudrait au moins une année pour créer un nouveau médicament.

La COVID-19 doit – elle m’inquiéter ?
La COVID-19 est généralement bénigne, en particulier chez l’enfant et le jeune adulte, mais elle peut aussi être grave : 1 malade sur 5 doit être hospitalisé. Il est donc tout à fait normal de s’inquiéter des conséquences de la flambée de COVID-19 pour soi-même et pour ses proches.
Il est possible d’apaiser son inquiétude en prenant des mesures pour se protéger et protéger ses proches et son entourage. Tout d’abord, il faut se laver régulièrement et soigneusement les mains et respecter les règles d’hygiène respiratoire. Deuxièmement, il faut se tenir au courant de la situation et suivre les conseils des autorités sanitaires locales, notamment en ce qui concerne les restrictions aux voyages, aux déplacements et aux rassemblements.

Peau mixte : comment la reconnaître et l’entretenir ?

La peau mixte est un type de peau qu’il faut savoir reconnaître et entretenir. Inconstante, elle demande un soin tout particulier en fonction des saisons et de ses besoins, car elle bénéficie des caractéristiques des deux types de peaux en un caractérisé par une quantité importante de sébum sur une zone et une déficience sur une autre aboutissant à un déséquilibre. Il s’agit de savoir associer la texture à la peau.
Pour cela, nous vous conseillons sur les soins à lui apporter en commençant par le nettoyage, le gommage et les soins de jour et d’adopter des habitudes alimentaires et d’hygiène pour avoir une belle peau.

Reconnaître une peau mixte

Il n’est pas toujours simple de savoir reconnaître un type de peau et de les différencier. Pourtant beaucoup de signes sont parlants.
La peau normale est un fait assez rare qui s’observe surtout chez les enfants. Elle se caractérise par un grain de peau lisse, sans imperfection, sans brillance et sans sécheresse. La peau mixte est souvent assimilée à une peau normale, car elle en est la base.
Cette peau ne subit pas réellement de déséquilibre important et s’avère être la peau la plus proche d’une peau normale.

Aspect visuel

La peau mixte est comme son nom l’indique divisée en deux types ou états de peau. Généralement, elle se caractérise par une partir grasse au niveau de la zone T, c’est-à-dire le front, le nez et le menton. Cette zone T révèle des pores dilatés et un excès de sébum qui peut ponctuellement présenter quelques imperfections, points noirs et boutons rouges. De ce fait, cette partie du visage favorise un grain de peau irrégulier et des pores visibles. Les joues, quant à elles, présentent une peau normale, sans particularité précise, seulement une légère déshydratation qui est plus ou moins présente sur tous les types de peau. En effet, la peau est seulement capable de produire du sébum, une matière grasse pour créer le film de protection appelé film hydrolipidique. Cependant, elle n’est pas capable de sécréter de l’eau.
C’est pourquoi, sa seule arme est d’envoyer ce sébum qui est produit par les glandes sébacées et qui s’écoule à proximité. Les zones T sera toujours lubrifiée et protégée chez les peaux mixtes et grasses, car, elles présentent une surproduction modérée à sévère, ce qui engendre des imperfections, des pores dilatés, un teint parfois terni, peu oxygéné et des brillances tout au long de la journée. Les peaux grasses produisent suffisamment de sébum pour recouvrir la totalité du visage et même les joues, ce qui n’est pas le cas pour la peau mixte.
C’est pourquoi on remarque une différence entre ces deux zones, qui complique le choix et l’application de soin de beauté qui ne convient pas toujours à l’ensemble du visage, car les différentes zones n’ont pas les mêmes besoins. De ce fait, la peau mixte se différencie d’une peau grasse. La peau grasse quant à elle sécrète une quantité trop importante de sébum qui obstrue les pores de la peau révélant des points noirs et surtout des imperfections, des boutons blancs, des microkystes et pour certaines personnes de l’acné.
La peau mixte produit beaucoup du sébum, mais en quantité inférieure, ce qui engendre malgré tout, des pores dilatés, quelques imperfections localisées et des points noirs. La peau mixte présente une déshydratation et s’avère être sujette à des tiraillements occasionnels au niveau des joues et des tempes. Cette zone révèle la majeur partie du temps une peau normale et un aspect uniforme et mat.

Évolution de la peau mixte

Contrairement à la peau grasse qui ne change pas au cours des saisons, sauf lors de l’été où le soleil assèche un peu la peau et calme les éruptions de boutons seulement pour un court temps, la peau mixte n’est pas constante. En effet, la zone T restera relativement identique été comme hiver, en notant tout de même une nette amélioration et une réduction de boutons l’été comme pour la peau grasse.
Cependant, la zone des joues peut présenter quelques variantes. Les conditions climatiques vont provoquer des modifications et des agressions au niveau des joues. En effet, l’hiver, le temps est plus propice au froid, au vent et aux chutes de neige. Le froid associé au vent peut engendrer une importante déshydratation suivie d’irritations et de rougeurs rendant la peau inconfortable et non homogène.
Les soins utilisés en été ne sont tout simplement plus adaptés à votre peau. La peau demande une texture plus crémeuse comme une émulsion ou un fluide apportant des principes actifs comme la glycérine, hydratante, émolliente qui préservent la barrière cutanée et ne laisse pas les agressions extérieures fragiliser la peau. À l’inverse, l’été demande une texture plutôt légère, voire gélifiée, qui va hydrater et matifier la peau pour ne pas ressentir de toucher gras ni apercevoir des brillances engendrant des pores dilatés. Il faudra adapter ses soins de beauté en fonction des saisons et des besoins de votre peau.

Le rituel beauté

La peau mixte présente un équilibre instable, ce qui la rend difficile à gérer. Il s’agit d’une peau mal équilibrée, dont les problèmes de peau ne sont pas permanents. La peau mixte a souvent tendance à graisser facilement et l’on voit parfois apparaître des points noirs et quelques imperfections qui peuvent se résorber très rapidement, car la peau s’est modifiée. Le problème est là ; quels soins appliquer ?
Il sera difficile de trouver un rituel de beauté applicable tout au long de l’année.

Nettoyage et démaquillage de la peau mixte

Diverses méthodes sont possibles pour nettoyer et démaquiller une peau mixte sans la graisser ni l’irriter. Il est encore important de souligner que cette étape d’hygiène quotidienne nécessitera l’utilisation de produits différents en fonction de la saison. On préférera une texture mousse onctueuse ou fluide non grasse en hiver, voire une eau micellaire en texture gélifiée, car la zone de la peau qui produit malgré tout du sébum ne demande pas de texture trop grasse. Il faut savoir équilibrer les textures. L’été, le gel nettoyant, la mousse démaquillante et l’eau micellaire sont les amis d’une peau nette, purifiée et hydratée. Par tous les temps, il est indispensable d’utiliser une lotion astringente pour resserrer les pores de la peau ou une eau florale à base d’hamamélis ou de lavande pour parfaire le nettoyage et neutraliser les traces de calcaire présent dans l’eau du robinet et les tensio-actifs se trouvant dans certains démaquillants.

Les laits hypoallergéniques pour bébés ne diminueraient pas le risque d’allergie

Les préparations infantiles hypoallergéniques, recommandées pour les nourrissons à risque, ne sont en réalité pas associées à une diminution des allergies, selon une étude Inserm/Inra. Sans qu’une causalité n’ait été encore formellement démontrée, l’étude apporte tout de même des arguments en faveur d’un nouveau règlement européen en la matière.

Une inquiétude de plus pour les parents. Après le plastique du biberon, ou encore le lait contaminé aux salmonelles , il faudra aussi bien garder l’oeil sur les laits dits hypoallergéniques. Censés éviter aux enfants de développer des allergies plus tard, ces laits sont recommandés pour les nourrissons considérés comme à risque et qui ne sont pas exclusivement allaités au sein. Leur effet protecteur est censé s’expliquer par le fait qu’ils contiennent des protéines de lait fragmentées en petits morceaux.

Mais en réalité, les laits hypoallergéniques ne diminuent pas le risque d’allergie et pourraient peut-être même l’aggraver, selon une étude de l’Inserm et de l’Inra publiée il y a quelques semaines dans la revue « Pediatric Allergy and Immunology » . Pour parvenir à ces conclusions, les chercheuses ont examiné les données de plus de 10.000 enfants participant à une étude appelée Elfe (Etude longitudinale française depuis l’enfance), dont l’un des objectifs est de mesurer l’impact de l’alimentation sur les plus jeunes.

Un manque d’efficacité, voire un risque

Résultat : « Les scientifiques n’ont observé aucun effet protecteur de ces produits contre d’éventuelles manifestations allergiques » par rapport aux préparations infantiles classiques, précise le communiqué de l’Inserm . Dans la cohorte, quelque 5 % des enfants nourris au lait en poudre à l’âge de 2 mois consomment ces préparations dites hypoallergéniques. « Pourtant, la moitié d’entre eux n’a aucun antécédent familial d’allergie qui justifierait leur prescription », expliquent les chercheuses.

Selon leurs observations, le fait de consommer ces laits hypoallergéniques plutôt que des laits en poudre traditionnels à l’âge de 2 mois « est associé à un plus grand risque de sifflements respiratoires à un an chez les enfants à risques ». Et en outre, « à un plus grand risque d’allergies alimentaires à deux ans à la fois chez les enfants considérés à risques et ceux qui ne l’étaient pas. » En somme, un produit non recommandable pour personne, a priori.
Des études cliniques avant de labelliser les produits

Car ces résultats provenant d’observations, devront « être complétés par de nouvelles études », et ne permettent pas tels quels d’établir de lien de causalité. En tout cas, ils « soulignent la nécessité de réaliser des études cliniques sur ces préparations avant de promouvoir leur potentiel effet hypoallergénique », insistent les chercheuses.

Selon elles, cela apporte tout de même « des arguments en faveur d’un nouveau règlement européen, qui entrera en vigueur en 2021 et imposera la réalisation d’études cliniques sur ces produits avant de promouvoir un effet protecteur face au développement d’allergies ».

Source AFP

La cellulite : nos conseils pour l’éliminer

Il n’y a pas de recettes miracles pour venir à bout de la cellulite. Cependant, des méthodes anti cellulite existent pour éliminer efficacement la peau d’orange.

Les meilleurs anti cellulite 

La cellulite ? C’est LA bête noire de toutes les femmes et parfois des hommes. Elle touche aussi bien les minces que les rondes. La cellulite, ou lipodystrophie superficielle, se loge la plupart du temps dans les zones inférieures du corps : savoir cuisses, fesses, mais aussi quelques fois au niveau des bras et du ventre. Cet amas de graisse sous-cutané donne à la peau un aspect de peau d’orange. Malgré ce petit nom vitaminé très mignon, on préfèrerait mettre KO l’aspect capitonné de notre corps de déesse. Il existe des solutions pour améliorer la fermeté de notre épiderme

Les bons gestes pour lutter contre la cellulite

Il existe trois types de cellulite :

  • La cellulite fibreuse : elle est dure et douloureuse lorsqu’on la pince,  c’est la plus difficile à traiter.
  • La cellulite adipeuse : elle résulte d’un excès de stockage de graisse. Elle est située dans l’hypoderme, couche profonde de la peau.
  • La cellulite aqueuse : peu visible, elle est liée à la rétention d’eau due à une mauvaise circulation veineuse et lymphatique.

La peau d’orange est le résultat de graisses emprisonnées sous la peau. Une alimentation saine couplée à de l’activité physique prévient son apparition mais ne peut la déloger. Notre astuce ? Le massage !

Le palper-rouler, qui consiste à plisser et rouler la peau avec les doigts, et la technique la plus efficace. Des outils sont conçus pour vous simplifier la vie, comme la ventouse : une solution peu onéreuse et simple d’utilisation  reconnue pour déloger en profondeur la cellulite afin d’obtenir un effet raffermissant.

Pour un massage anti cellulite optimisé, il est conseillé d’utiliser une huile minceur qui permettra de désinfiltrer les tissus, de tonifier la peau et de défroisser les capitons.

Pour éliminer la cellulite de l’intérieur, vous pouvez également opter pour des compléments alimentaires drainants qui favorisent l’élimination des déchets en améliorant la circulation.

Comment limiter le stockage des graisses ?

Après l’action, la prévention ! On ne le répètera jamais assez, une activité physique régulière et une alimentation équilibrée aide au maintien du poids santé et prévient l’apparition de la cellulite.

La peau d’orange est favorisée par l’adoption d’une alimentation riche en sucre raffiné et en mauvaises graisses. On pense aux bonbons, aux gâteaux et friandises en tout genre ainsi qu’au beurre, aux fromages et à la charcuterie. Comme pour toutes les bonnes choses, il est conseillé de les consommer avec modération, pour un esprit sain dans un corps sain !

Le sport, votre meilleur allié anti cellulite

Adopter un mode de vie sain et activer son métabolisme par le biais de bonnes séances de sport favorise l’élimination des graisses et évite le stockage.

Côté sport, vous avez le choix, reste à trouver la motivation ! Les activités d’endurance tels que le vélo, la corde à sauter, la course ou la marche rapide favorisent une dépense énergétique élevée. Le vélo elliptique est conseillé pour toutes les personnes en reprise d’activité ou ayant des douleurs articulaires.

Les sports aquatiques ont aussi bonne réputation dans la lutte acharnée que l’on entretient avec notre cellulite car ils activent la circulation sanguine. Ils agissent ainsi comme des drainants naturels grâce à l’action de l’eau sur votre peau de velours. On enfile son plus joli maillot et on fonce s’inscrire à l’aquagym, à la natation ou à l’aquacycling !

Le meilleur anti cellulite ? Un juste mélange de massages drainants, d’huile de massage spécialement dédiée, d’activité physique et d’une alimentation adaptée. On complète le rituel avec des compléments alimentaires drainants, qui vont favoriser la micro circulation, étape clé du déstockage des graisses. À vous le corps de rêve, peau lisse et tonique !