Chloroquine: les dangers de l’automédication

 

Aucun médicament n’est dénué d’effets indésirables, et l’hydroxychloroquine n’échappe pas à la règle. Utilisée depuis longtemps et sous contrôle médical étroit dans des maladies auto-immunes (lupus, polyarthrite rhumatoïde) et les lucites (allergies au soleil), l’hydroxychloroquine est revenue sur le devant de la scène suite à plusieurs déclarations du Pr Didier Raoult, directeur de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection (IHU). Le chercheur marseillais, instigateur de deux études très critiquées, affirme que l’hydroxychloroquine associée à l’azithromicine, est efficace contre le Covid-19.

Des cas de “troubles cardiaques graves” ont été observés en Nouvelle-Aquitaine après la prise, sans prescription, d’hydroxychloroquine. Ce dernier augmente le risque de troubles cardiaques appelés torsades de pointe, une variété de tachycardie ventriculaire qui peut être fatale.

 

Pourquoi  ne devrons-nous pas utiliser la chloroquine sans prescription ?

Étourdissements, malaises, palpitations ont mené aux urgences des patients qui avaient pris le traitement en automédication. Aucun décès n’a été déclaré. La nature des troubles observés a d’emblée orienté vers une origine médicamenteuse. «L’hydroxychloroquine augmente le risque de troubles cardiaques appelés torsades de pointe, une variété de tachycardie ventriculaire qui peut être fatale». Un risque majoré lorsqu’elle est prise avec d’autres traitements (anti-arythmiques, certains antidépresseurs et neuroleptiques, mais aussi certains anti-infectieux comme l’azithromicine). Autre facteur de risque: une baisse de potassium dans le sang, notamment due à la prise d’un diurétique pour traiter une insuffisance cardiaque. Or «il a été observé que l’infection au Covid-19 peut faire baisser le potassium.

Quelques conseils pour une automédication raisonnée 

Les personnes souhaitant recourir à l’automédication malgré ses potentiels dangers doivent suivre quelques conseils et recommandations afin de limiter les risques d’aggravation de leur état. On retiendra ainsi qu’il faut :

  • demander conseil à un pharmacien avant d’acheter un médicament ou d’utiliser un médicament de son armoire à pharmacie,
  • respecter la posologie indiquée dans la notice,
  • respecter les conditions de prise du médicament. Avant le repas ? Le matin ? Le soir ? En dehors des heures de repas ? Prenez le médicament dans les conditions préconisées par le fabricant,
  • éviter de prendre plusieurs médicaments en même temps pour éviter les effets indésirables (on parle d’interactions médicamenteuses),
  • prendre connaissance des effets secondaires du médicament ainsi que des contre-indications. Cela est d’autant plus important pour les enfants, les femmes enceintes et les personnes souffrant d’allergies ou d’affections particulières,
  • vérifier la date limite d’utilisation indiquée sur l’emballage lorsque l’on utilise un médicament de son armoire à pharmacie personnelle,
  • utiliser l’automédication sur une période courte. Si les symptômes persistent, il est préférable de consulter un médecin.

Médicaments de la rue

Médicaments de la rue : ampleur et danger

Les médicaments de la rue provoquent chaque année la mort de plus de 100 000 personnes en Afrique. On y trouve toutes sortes de remèdes, des anti-douleurs classiques aux antipaludéens en passant par les antibiotiques. En Centrafrique, ce commerce est devenu un véritable business florissant au détriment de la santé des consommateurs.

Peau mixte : comment la reconnaître et l’entretenir ?

La peau mixte est un type de peau qu’il faut savoir reconnaître et entretenir. Inconstante, elle demande un soin tout particulier en fonction des saisons et de ses besoins, car elle bénéficie des caractéristiques des deux types de peaux en un caractérisé par une quantité importante de sébum sur une zone et une déficience sur une autre aboutissant à un déséquilibre. Il s’agit de savoir associer la texture à la peau.
Pour cela, nous vous conseillons sur les soins à lui apporter en commençant par le nettoyage, le gommage et les soins de jour et d’adopter des habitudes alimentaires et d’hygiène pour avoir une belle peau.

Reconnaître une peau mixte

Il n’est pas toujours simple de savoir reconnaître un type de peau et de les différencier. Pourtant beaucoup de signes sont parlants.
La peau normale est un fait assez rare qui s’observe surtout chez les enfants. Elle se caractérise par un grain de peau lisse, sans imperfection, sans brillance et sans sécheresse. La peau mixte est souvent assimilée à une peau normale, car elle en est la base.
Cette peau ne subit pas réellement de déséquilibre important et s’avère être la peau la plus proche d’une peau normale.

Aspect visuel

La peau mixte est comme son nom l’indique divisée en deux types ou états de peau. Généralement, elle se caractérise par une partir grasse au niveau de la zone T, c’est-à-dire le front, le nez et le menton. Cette zone T révèle des pores dilatés et un excès de sébum qui peut ponctuellement présenter quelques imperfections, points noirs et boutons rouges. De ce fait, cette partie du visage favorise un grain de peau irrégulier et des pores visibles. Les joues, quant à elles, présentent une peau normale, sans particularité précise, seulement une légère déshydratation qui est plus ou moins présente sur tous les types de peau. En effet, la peau est seulement capable de produire du sébum, une matière grasse pour créer le film de protection appelé film hydrolipidique. Cependant, elle n’est pas capable de sécréter de l’eau.
C’est pourquoi, sa seule arme est d’envoyer ce sébum qui est produit par les glandes sébacées et qui s’écoule à proximité. Les zones T sera toujours lubrifiée et protégée chez les peaux mixtes et grasses, car, elles présentent une surproduction modérée à sévère, ce qui engendre des imperfections, des pores dilatés, un teint parfois terni, peu oxygéné et des brillances tout au long de la journée. Les peaux grasses produisent suffisamment de sébum pour recouvrir la totalité du visage et même les joues, ce qui n’est pas le cas pour la peau mixte.
C’est pourquoi on remarque une différence entre ces deux zones, qui complique le choix et l’application de soin de beauté qui ne convient pas toujours à l’ensemble du visage, car les différentes zones n’ont pas les mêmes besoins. De ce fait, la peau mixte se différencie d’une peau grasse. La peau grasse quant à elle sécrète une quantité trop importante de sébum qui obstrue les pores de la peau révélant des points noirs et surtout des imperfections, des boutons blancs, des microkystes et pour certaines personnes de l’acné.
La peau mixte produit beaucoup du sébum, mais en quantité inférieure, ce qui engendre malgré tout, des pores dilatés, quelques imperfections localisées et des points noirs. La peau mixte présente une déshydratation et s’avère être sujette à des tiraillements occasionnels au niveau des joues et des tempes. Cette zone révèle la majeur partie du temps une peau normale et un aspect uniforme et mat.

Évolution de la peau mixte

Contrairement à la peau grasse qui ne change pas au cours des saisons, sauf lors de l’été où le soleil assèche un peu la peau et calme les éruptions de boutons seulement pour un court temps, la peau mixte n’est pas constante. En effet, la zone T restera relativement identique été comme hiver, en notant tout de même une nette amélioration et une réduction de boutons l’été comme pour la peau grasse.
Cependant, la zone des joues peut présenter quelques variantes. Les conditions climatiques vont provoquer des modifications et des agressions au niveau des joues. En effet, l’hiver, le temps est plus propice au froid, au vent et aux chutes de neige. Le froid associé au vent peut engendrer une importante déshydratation suivie d’irritations et de rougeurs rendant la peau inconfortable et non homogène.
Les soins utilisés en été ne sont tout simplement plus adaptés à votre peau. La peau demande une texture plus crémeuse comme une émulsion ou un fluide apportant des principes actifs comme la glycérine, hydratante, émolliente qui préservent la barrière cutanée et ne laisse pas les agressions extérieures fragiliser la peau. À l’inverse, l’été demande une texture plutôt légère, voire gélifiée, qui va hydrater et matifier la peau pour ne pas ressentir de toucher gras ni apercevoir des brillances engendrant des pores dilatés. Il faudra adapter ses soins de beauté en fonction des saisons et des besoins de votre peau.

Le rituel beauté

La peau mixte présente un équilibre instable, ce qui la rend difficile à gérer. Il s’agit d’une peau mal équilibrée, dont les problèmes de peau ne sont pas permanents. La peau mixte a souvent tendance à graisser facilement et l’on voit parfois apparaître des points noirs et quelques imperfections qui peuvent se résorber très rapidement, car la peau s’est modifiée. Le problème est là ; quels soins appliquer ?
Il sera difficile de trouver un rituel de beauté applicable tout au long de l’année.

Nettoyage et démaquillage de la peau mixte

Diverses méthodes sont possibles pour nettoyer et démaquiller une peau mixte sans la graisser ni l’irriter. Il est encore important de souligner que cette étape d’hygiène quotidienne nécessitera l’utilisation de produits différents en fonction de la saison. On préférera une texture mousse onctueuse ou fluide non grasse en hiver, voire une eau micellaire en texture gélifiée, car la zone de la peau qui produit malgré tout du sébum ne demande pas de texture trop grasse. Il faut savoir équilibrer les textures. L’été, le gel nettoyant, la mousse démaquillante et l’eau micellaire sont les amis d’une peau nette, purifiée et hydratée. Par tous les temps, il est indispensable d’utiliser une lotion astringente pour resserrer les pores de la peau ou une eau florale à base d’hamamélis ou de lavande pour parfaire le nettoyage et neutraliser les traces de calcaire présent dans l’eau du robinet et les tensio-actifs se trouvant dans certains démaquillants.

Les laits hypoallergéniques pour bébés ne diminueraient pas le risque d’allergie

Les préparations infantiles hypoallergéniques, recommandées pour les nourrissons à risque, ne sont en réalité pas associées à une diminution des allergies, selon une étude Inserm/Inra. Sans qu’une causalité n’ait été encore formellement démontrée, l’étude apporte tout de même des arguments en faveur d’un nouveau règlement européen en la matière.

Une inquiétude de plus pour les parents. Après le plastique du biberon, ou encore le lait contaminé aux salmonelles , il faudra aussi bien garder l’oeil sur les laits dits hypoallergéniques. Censés éviter aux enfants de développer des allergies plus tard, ces laits sont recommandés pour les nourrissons considérés comme à risque et qui ne sont pas exclusivement allaités au sein. Leur effet protecteur est censé s’expliquer par le fait qu’ils contiennent des protéines de lait fragmentées en petits morceaux.

Mais en réalité, les laits hypoallergéniques ne diminuent pas le risque d’allergie et pourraient peut-être même l’aggraver, selon une étude de l’Inserm et de l’Inra publiée il y a quelques semaines dans la revue « Pediatric Allergy and Immunology » . Pour parvenir à ces conclusions, les chercheuses ont examiné les données de plus de 10.000 enfants participant à une étude appelée Elfe (Etude longitudinale française depuis l’enfance), dont l’un des objectifs est de mesurer l’impact de l’alimentation sur les plus jeunes.

Un manque d’efficacité, voire un risque

Résultat : « Les scientifiques n’ont observé aucun effet protecteur de ces produits contre d’éventuelles manifestations allergiques » par rapport aux préparations infantiles classiques, précise le communiqué de l’Inserm . Dans la cohorte, quelque 5 % des enfants nourris au lait en poudre à l’âge de 2 mois consomment ces préparations dites hypoallergéniques. « Pourtant, la moitié d’entre eux n’a aucun antécédent familial d’allergie qui justifierait leur prescription », expliquent les chercheuses.

Selon leurs observations, le fait de consommer ces laits hypoallergéniques plutôt que des laits en poudre traditionnels à l’âge de 2 mois « est associé à un plus grand risque de sifflements respiratoires à un an chez les enfants à risques ». Et en outre, « à un plus grand risque d’allergies alimentaires à deux ans à la fois chez les enfants considérés à risques et ceux qui ne l’étaient pas. » En somme, un produit non recommandable pour personne, a priori.
Des études cliniques avant de labelliser les produits

Car ces résultats provenant d’observations, devront « être complétés par de nouvelles études », et ne permettent pas tels quels d’établir de lien de causalité. En tout cas, ils « soulignent la nécessité de réaliser des études cliniques sur ces préparations avant de promouvoir leur potentiel effet hypoallergénique », insistent les chercheuses.

Selon elles, cela apporte tout de même « des arguments en faveur d’un nouveau règlement européen, qui entrera en vigueur en 2021 et imposera la réalisation d’études cliniques sur ces produits avant de promouvoir un effet protecteur face au développement d’allergies ».

Source AFP

La cellulite : nos conseils pour l’éliminer

Il n’y a pas de recettes miracles pour venir à bout de la cellulite. Cependant, des méthodes anti cellulite existent pour éliminer efficacement la peau d’orange.

Les meilleurs anti cellulite 

La cellulite ? C’est LA bête noire de toutes les femmes et parfois des hommes. Elle touche aussi bien les minces que les rondes. La cellulite, ou lipodystrophie superficielle, se loge la plupart du temps dans les zones inférieures du corps : savoir cuisses, fesses, mais aussi quelques fois au niveau des bras et du ventre. Cet amas de graisse sous-cutané donne à la peau un aspect de peau d’orange. Malgré ce petit nom vitaminé très mignon, on préfèrerait mettre KO l’aspect capitonné de notre corps de déesse. Il existe des solutions pour améliorer la fermeté de notre épiderme

Les bons gestes pour lutter contre la cellulite

Il existe trois types de cellulite :

  • La cellulite fibreuse : elle est dure et douloureuse lorsqu’on la pince,  c’est la plus difficile à traiter.
  • La cellulite adipeuse : elle résulte d’un excès de stockage de graisse. Elle est située dans l’hypoderme, couche profonde de la peau.
  • La cellulite aqueuse : peu visible, elle est liée à la rétention d’eau due à une mauvaise circulation veineuse et lymphatique.

La peau d’orange est le résultat de graisses emprisonnées sous la peau. Une alimentation saine couplée à de l’activité physique prévient son apparition mais ne peut la déloger. Notre astuce ? Le massage !

Le palper-rouler, qui consiste à plisser et rouler la peau avec les doigts, et la technique la plus efficace. Des outils sont conçus pour vous simplifier la vie, comme la ventouse : une solution peu onéreuse et simple d’utilisation  reconnue pour déloger en profondeur la cellulite afin d’obtenir un effet raffermissant.

Pour un massage anti cellulite optimisé, il est conseillé d’utiliser une huile minceur qui permettra de désinfiltrer les tissus, de tonifier la peau et de défroisser les capitons.

Pour éliminer la cellulite de l’intérieur, vous pouvez également opter pour des compléments alimentaires drainants qui favorisent l’élimination des déchets en améliorant la circulation.

Comment limiter le stockage des graisses ?

Après l’action, la prévention ! On ne le répètera jamais assez, une activité physique régulière et une alimentation équilibrée aide au maintien du poids santé et prévient l’apparition de la cellulite.

La peau d’orange est favorisée par l’adoption d’une alimentation riche en sucre raffiné et en mauvaises graisses. On pense aux bonbons, aux gâteaux et friandises en tout genre ainsi qu’au beurre, aux fromages et à la charcuterie. Comme pour toutes les bonnes choses, il est conseillé de les consommer avec modération, pour un esprit sain dans un corps sain !

Le sport, votre meilleur allié anti cellulite

Adopter un mode de vie sain et activer son métabolisme par le biais de bonnes séances de sport favorise l’élimination des graisses et évite le stockage.

Côté sport, vous avez le choix, reste à trouver la motivation ! Les activités d’endurance tels que le vélo, la corde à sauter, la course ou la marche rapide favorisent une dépense énergétique élevée. Le vélo elliptique est conseillé pour toutes les personnes en reprise d’activité ou ayant des douleurs articulaires.

Les sports aquatiques ont aussi bonne réputation dans la lutte acharnée que l’on entretient avec notre cellulite car ils activent la circulation sanguine. Ils agissent ainsi comme des drainants naturels grâce à l’action de l’eau sur votre peau de velours. On enfile son plus joli maillot et on fonce s’inscrire à l’aquagym, à la natation ou à l’aquacycling !

Le meilleur anti cellulite ? Un juste mélange de massages drainants, d’huile de massage spécialement dédiée, d’activité physique et d’une alimentation adaptée. On complète le rituel avec des compléments alimentaires drainants, qui vont favoriser la micro circulation, étape clé du déstockage des graisses. À vous le corps de rêve, peau lisse et tonique !